15.1.05

sem título

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(...) A cette heure nocturne, l’Arbre semble penser. Il est um être d’ombre. Les oiseaux endormis le laissent seul vivant. Il frissone en soi-même : on dirait qu’il se parle. La peur habite en lui, comme elle fait en nous, quand nous sommmes tout seuls, la nuit, avec nous-mêmes, et tout à la merci de notre vérité.

(Tityre, Paul Valéry, Dialogue de l’Arbre )



Cortaram as ramadas, mas as árvores permanecem.
Troncos solitários em espaços restritos, frente às janelas da casa.
Imobilizadas e silenciosas. Aguardam.

foto daqui


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